Le Sénégal abrite depuis le 11 mai la 54ème session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique. Dénommée (CoM2022), cette importante rencontre annuelle de ceux qui suivent au quotidien les politiques de développement de l’Afrique, a lieu au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) à Dakar.
Après les coups de boutoir donnés par la pandémie de la Covid-19, les Etats africains mutualisent leurs efforts afin d’opérer une relance économique d’ensemble. Il s’agit d’un rendez-vous où le partage d’expériences est cornaqué par les experts en la matière. Ce sont eux d’ailleurs qui sont à l’œuvre depuis le 11 mai. Leurs travaux se terminent le 13 mai.
Ouvert officiellement par le Président Macky Sall, cette 54e session de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique est placé sous le thème: « Financement de la relance de l’Afrique: Atteindre de nouveaux horizons ». Avant d’aboutir au financement de la relance globale de l’économie africaine, les experts de plusieurs font le point des expériences sectorielles.
Par ailleurs, « Un certain nombre d’évènements parallèles seront également organisés les 14 et 15 mai pour aborder des questions liées à la santé, aux infrastructures, à l’éducation, à l’action climatique et à la mobilisation des ressources à l’appui d’une relance inclusive et durable pour les pays africains », indique la communication de la Commission économique pour l’Afrique.
Enfin, on sait que la réunion ministérielle aura lieu en deux jours entre du 16 au 17 mai 2022. Dans leurs mains, les Ministres pourront découvrir le Rapport économique de la Commission des Nations Unies pour l’Afrique de cette année 2022. Dans cette relance de l’économie africaine, des sujets-clés retiennent l’attention et de la CEA et des ministres africains. Il s’agit entre autres, le rôle de l’enseignement supérieur et du développement du capital humain dans la transformation de l’Afrique, l’intégration régionale, la ZLECAf.
De notre envoyé spécial à Dakar