Dans ce rapport adressé au Conseil de sécurité vendredi et obtenu par l’AFP, M. Guterres s’est dit “consterné” par la montée des violences et a appelé le gouvernement à renforcer sa réponse contre les groupes extrémistes. “Si ces inquiétudes ne sont pas prises en compte, il y a un fort risque d’escalade qui pourrait aboutir à la commission d’atrocités”, a écrit M. Guterres.Quelque 160 habitants d’un village peul du centre du Mali, Ogossagou, ont été tués le 23 mars, la plus grave tuerie qu’ait connue le Mali depuis 2012.