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November 22, 2024
POLITIQUE

Réunions de printemps de la banque mondiale et du FMI : qu’y a-t-il pour l’Afrique ?

  • août 1, 2018
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Réunions de printemps de la banque mondiale et du FMI : qu’y a-t-il pour l’Afrique ?

Lors de la deuxième journée des Réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale et du FMI, le public était particulièrement nombreux dans l’Atrium pour assister au débat sur le thème « Les enjeux de l’alimentation de demain : maximiser les financements pour le développement des filières agricoles ». Les intervenants, issus des secteurs privé et public et du monde du développement, ont discuté des possibilités pour les gouvernements de mobiliser le secteur privé afin de mettre en place des solutions à même de créer de la valeur pour les petits exploitants – donc de les aider à surmonter les difficultés du quotidien –, de soutenir les économies et de progresser vers l’atteinte des objectifs de développement durable.

Le panel était composé des personnalités suivantes : Mamadou Sangafowa-Coulibaly, ministre de l’Agriculture et du Développement rural de la Côte d’Ivoire, Agnes Kalibata, présidente de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique, Jorge Esteve Recolons, directeur général d’ECOM AgroIndustrial Mexico, David Kamenetzky, Responsable Stratégie et Relations extérieures d’AB InBev, et Hans Peter Lankes vice-président d’ICF pour l’Économie et le développement du secteur privé.

Modéré par la journaliste internationale Zeinab Badawi, l’événement a attiré un public nombreux et attentif, et généré beaucoup de commentaires pertinents de la part d’internautes du Ghana, du Nigeria et de la Zambie, entre autres. Les intervenants ont notamment évoqué le renforcement de la compétitivité, l’élargissement de l’accès à des financements abordables et à la mécanisation, ainsi que le rôle de la technologie dans le secteur agroalimentaire.

Le sujet de l’accès à des financements abordables a été au cœur des discussions. Rappelant que les petits exploitants ont besoin d’équipements mécaniques modernes pour améliorer leur productivité et leurs rendements, Mme Kalibata a souligné que les entreprises présentes dans la salle disposaient des technologies et de l’expertise nécessaires à ces agriculteurs. Ce fut là l’un des exemples de l’importance de la maximisation des financements pour le développement, par la mise en relation de petits exploitants et du secteur privé pour améliorer la production agricole et favoriser une prospérité partagée.

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Hommes d'Afrique Magazine

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