Stabilisation des cours du pétrole Les pays membres de l’OPEP signent un accord « historique »
Depuis le 11 avril 2020, les grands pays producteurs de pétrole membres de l’OPEP sont parvenus à un accord jugé « historique » en vue de stabiliser le marché pétrolier jusqu’en 2020. Et envisager avec beaucoup de sérénité le combat contre les effets de la pandémie du covid-19 sur l’économie mondiale.
Pour Puot Kang Chol, ministre du Pétrole du Soudan du Sud, dont le pays a rejoint ses autres homologues de l’Opep le 13 avril 2020 pour entériner ledit accord, l’objectif final est de « permettre au marché pétrolier de se rééquilibrer et de maintenir la stabilité des prix au moins jusqu’en 2022 ». En effet, s’appuyant sur la Déclaration de coopération de l’Opep depuis 2016, les pays membres ont décidé, à la suite d’intenses et houleuses négociations, une réduction de la production de pétrole de 9,7 millions de barils par jour. Cela à partir du 1er mai 2020 et jusqu’au 30 juin 2020.
En outre, l’OPEP entend maintenir cette tendance baissière de la production à 8 millions de barils par jour jusqu’à la fin de l’année, à partir du 1 juillet 2020. Mieux, dès le 1 janvier 2021, l’OPEP et les pays membres, la production pétrolière descendra à 6 millions de barils par jour jusqu’à fin avril 2022.
Commentant, cet accord, NJ Ayuk, président de la Chambre africaine de l’énergie estime que « l’esprit de coopération a triomphé et sous la direction du propre fils de l’Afrique, S.E. Mohammed Sanusi Barkindo, l’Opep parvient à un autre accord vraiment historique pour notre continent et pour les marchés mondiaux de l’énergie ».
Pour lui, « cela montre clairement qu’en période de besoin critique, nous pouvons mettre de côté nos différences et nous unir derrière des accords historiques qui feront la différence en Afrique pour nos entreprises et nos employés. »