Organisation Mondiale de la Santé /La 73ème Assemblée mondiale de la Santé ouverte le 18 mai
En raison de l’actuelle pandémie de COVID-19, la Soixante-Treizième Assemblée mondiale de la Santé axe ses priorités et l’utilisation de ses ressources vers la riposte. Pour la première fois de son histoire, non seulement elle se déroule en ligne, mais aussi, elle a un format réduit sur deux jours (18 et 19 Mai).
A l’issue de la première journée, un constat reste clair: si l’organisation aurait pu mieux faire en termes d’alerte à la pandémie, les Etats membres consolident cependant leurs soutiens au leadership actuel de l’OMS dans la coordination de la riposte. Mieux encore, ils invitent à une solidarité internationale effective et la mise au point d’un vaccin pour tous.
La session de mai 2020 de l’Assemblée de la Santé se déroule sous la forme d’une réunion virtuelle à minima, l’intention étant d’examiner la plupart des points de l’ordre du jour plus tard dans le cadre d’une procédure écrite ou lors d’une reprise de session d’ici la fin de l’année. L’Assemblée de la Santé a été ouverte par le président de la Soixante-Douzième Assemblée mondiale de la Santé suivie de l’élection du président et des cinq vice-présidents. L’ordre du jour a également prévu l’allocution du président, et les déclarations des intervenants invités. Un point très attendu était celui de l’allocution du Directeur général de l’OMS au sujet de la riposte à la pandémie de COVID-19.
Du point relatif à la discussion générale, plusieurs chefs de délégation africains ont fait des déclarations écrites. C’est le cas de Madagascar, Comores, Mauritanie, Rwanda, Tunisie, Sénégal, Uganda, puis la Tanzanie. Malgré des défis techniques liés aux connexions, d’autres par contre ont tenu à faire des déclarations orales. On peut citer le Groupe Afrique représenté par le Cameroun en intervention unique, l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, (absence du Burundi); le Cap vert, la Côte d’Ivoire, Djibouti, l’Egypte l’Ethiopie, le Ghana, le Kenya, Maurice, la Mauritanie, le Maroc, le Niger, le Nigéria, le Rwanda, Sierra Leone, le Togo, la Zambie et le Zimbabwe.
Parmi les autres interventions aussi attendues, il y avait celle de la Commission de l’Union africaine, qui a quelque peu été silencieuse sur bien des points relatifs à cette riposte; et des organisations telles que GAVI, l’Alliance mondiale pour les vaccins qui finance aussi d’autres commodités dans le domaine de la santé reproductive et bien d’autres encore au rang d’initiatives engagées ou en lien avec la santé.
Une autre particularité de cette Assemblée qui s’achève le mardi 19 mai, demeure le fait que les États Membres vont devoir envisager de suspendre l’Assemblée de la Santé pour lui permettre de reprendre sa session dans le courant de l’année et examiner les points restants de l’ordre du jour. L’Assemblée mondiale de la Santé se tient chaque année à Genève, en Suisse.