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December 18, 2024
Société

18e Session du Comité des Directeurs généraux des offices nationaux de Statistique / Le vice-président gambien ouvre les travaux

  • décembre 9, 2024
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18e Session du Comité des Directeurs généraux des offices nationaux de Statistique / Le vice-président gambien ouvre les travaux

Le vice-président de la Gambie a ouvert les travaux de la 18e Session du Comité des Directeurs généraux des offices nationaux de statistique, le lundi 9 décembre 2024, à Banjul.

Son Excellence Muhammed Jallow, vice-président de la Gambie a rehaussé de sa présence l’ouverture de la 18e session du Comité des Directeurs généraux des offices nationaux de statistique d’Afrique. Prenant la parole, il a indiqué qu’il était important pour l’Afrique de se doter des statistiques propres pour affronter les défis de développement. Selon le vice-président Jallow, le thème de cette session montre amplement la nécessité d’avoir des chiffres et données propres à l’Afrique. Il a recommandé de moderniser l’écosystème des statistiques en Afrique pour avoir des données fiables afin trouver des solutions pour une éducation efficiente.

Avant lui, plusieurs experts sur la question se sont succédés au pupitre. Directeur des Statistiques en Gambie,  M. Nyakassi B. Sanyang a rappelé que le rôle des statisticiens est central aujourd’hui pour le développement des sociétés africaines. Il a donc demandé à ses pairs de maintenir des standards de travail élevés afin de préserver leur leadership dans le domaine. Pour lui, cette session consistera à mettre en place les moyens de produire des statistiques fiables pour une éducation résiliente en Afrique. A cet effet, il a salué les interactions avec les partenaires que sont les Nations Unies et la Banque Mondiale.

Après lui, le Directeur des statistiques en Centrafrique, Oliver Chinganya, a fait livrer son message par un représentant. Dans son discours, ce dernier a vanté les énormes progrès enregistrés dans la décennie passée. Cette réunion, dira-t-il, vise à améliorer ce qui se fait de bon et à trouver d’autres pistes de solutions. Il a mis en garde en disant que si l’Afrique ne se met pas au travail pour trouver ses statistiques, l’Intelligence artificielle risque de le faire à sa place. Il a préconisé un partage d’expériences pour ce faire.

Représentant la BAD, M. Samson Babatunse, a abondé dans le même sens. A l’en croire, l’Afrique ne peut pas se passer du fait d’avoir ses propres statistiques. Il a donc recommandé aux DG des statistiques de tout faire pour mettre en place un système clair fournissant des données africaines sans faille. Dans cette quête, il a réitéré le soutien de la BAD à STATAFRIC. Pour finir, il a appelé à une mutualisation des efforts pour avoir ‘’ l’Afrique que nous voulons ‘’.

Mme Bozo Kebabonye, Directrice par Intérim de STATAFRIC a clos la série d’interventions en mettant en exergue le travail de fourmi de STATAFRIC. Un travail harassant mais qui commence à porter ses fruits. En rapport avec le thème, elle a fait savoir que l’organisme qu’elle dirige déploie des trésors d’efforts pour réaliser le vœu des Africains, à savoir avoir des statistiques propres à l’Afrique. C’est le gage, pour l’éducation par exemple, d’une approche rationnelle, afin de bâtir des citoyens bien formés pour demain. Le rôle de la presse est primordial dans ce processus, fait-elle savoir.

La première journée a été meublée par plusieurs présentations dont un rapport lu et présenté par M. Jose Awong Alene, Responsable adjoint de la coordination et de l’innovation des systèmes statistiques de STATAFRIC. Rapport qui a été applaudi dans la salle à la suite de sa présentation. Un bureau de séance a été élu, présidé par un Gambien et qui conduira le reste des débats.

Valery FOUNGBE, Envoyé Spécial à Banjul

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