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November 21, 2024
EDUCATION

SANTE DES ECONOMIES AFRICAINES : LA CROISSANCE N’EST PAS ASSEZ INCLUSIVE EN AFRIQUE

  • mai 12, 2018
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SANTE DES ECONOMIES AFRICAINES : LA CROISSANCE N’EST PAS ASSEZ INCLUSIVE EN AFRIQUE

Les ministres des finances, de l’économie et de l’intégration réclament des institutions africaines et des systèmes fiscaux plus efficaces et plus transparents pour lutter contre la corruption et les flux financiers illicites en Afrique.

Tenant compte de l’impact négatif de la corruption et des flux financiers illicites sur le développement des pays africains, l’Union africaine a consacré l’année 2018 à la lutte contre la corruption. Le réunion ministérielle du 2ième Comité Technique Spécialisé (CTS) de l’UA sur les finances, les affaires monétaires, la planification économique et l’intégration qui s’est déroulée à Addis Abeba en Ethiopie les 16 et 17 avril 2018 a abordé le sujet sous le thème: «Mobilisation des ressources nationales : lutte contre la corruption et les flux financiers illicites «. La réunion a été précédée par celle des experts du 12 au 14 avril 2018.
Au nom de S.E. Moussa Mahamat Faki, président de la Commission de l’Union africaine, S.E. Mme Amira Elfadil, qui a prononcé le discours d’ouverture, a noté que «la tenue de cette réunion intervient après la signature historique des instruments juridiques établissant la Zone de Libre Echange Continentale (ZLEC). Elle constitue par ailleurs une nouvelle étape pour accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2063.” Tout au long de la réunion du CTS, il a été rappelé et souligné qu’afin d’accompagner l’opérationnalisation de cette zone de libre-échange continentale, puis parler d’une intégration africaine, certains outils comme le Fonds Monétaire Africain (FMA), dont l’accord de siège a été récemment signé avec le gouvernement camerounais et la Banque Africaine d’Investissement (BAI) joueront un rôle majeur. Ces institutions auraient l’avantage d’éliminer les restrictions commerciales, renforçer l’intégration monétaire, en finançer des projets de développement. Elles pourraient également contribuer au développement des systèmes multilatéraux de paiement pour les transactions financières sur le continent.
Le professeur Victor Harison, Commissaire chargé des affaires économiques de l;a Commission de l’UA, a invité à la solidarité africaine pour s’attaquer à ces problèmes sur le continent. Il a exprimé sa volonté de travailler en étroite collaboration avec les États membres, les communautés économiques régionales et l’ensemble de la communauté de développement pour définir et mettre en œuvre les politiques nécessaires au développement durable en Afrique, économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement durable pour le développement. ; et de contribuer à la mobilisation des ressources nationales nécessaires à la lutte contre la corruption et les flux financiers illicites. En attendant l’adoption du rapport de l’Assemblée de l’UA en juin 2018, les experts et les ministres ont formulé des recommandations afin de lutter contre la corruption et les flux financiers illicites et de mobiliser des ressources financières suffisantes sur notre continent.
Il est admis que la CUA doit appeler les États membres à mettre en œuvre des stratégies pour des systèmes fiscaux plus efficaces et équitables, à établir des cadres juridiques et réglementaires plus efficaces et à renforcer les capacités des institutions impliquées dans la GRC et la lutte contre la corruption et les FFI; le tableau de l’UA sur la bonne gouvernance et le Conseil de l’UA sur la corruption doivent être renforcés et traduits en faits et prendre en compte les réalités de chaque pays africain; Les États membres doivent renforcer la transparence dans les secteurs publics, la gestion et le contrôle budgétaire ainsi que la transparence du système financier; la Commission doit inviter les États membres qui n’ont pas encore signé et ratifié le protocole et les statuts des institutions financières africaines à le faire; et enfin, la CUA doit demander aux États membres d’élaborer des politiques pour mobiliser les ressources nationales et réduire les flux financiers illicites.
La réunion ministérielle du CTS était présidée par le Prof. Modeste Bahati Lukwebo, Ministre d’Etat du Plan de la République Démocratique du Congo. Environs 44 États membres ont participé à la réunion avec des organisations internationales telles que le Fonds Monétaire International, l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) et la Fondation pour le Développement des Capacités en Afrique. L’un des principaux absents était la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA).

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