Cameroun : lutte contre les violences sexuelles
Les filles plus susceptible d’être victime de violences sexuelles en régions de conflits.
« Nous rêvons encore : les filles et les jeunes qui vivent dans les conditions de conflit », est le thème du rapport mondial 2024 sur la situation de la fille. Sa quintessence a été présentée le 29 octobre 2024 à Yaoundé par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie Thérèse Abena Ondoa.
Viols, sous-scolarisation et mariages forcés sont les maux qui minent les régions en conflits dont une partie du Cameroun où les filles font encore face aux défis en matière d’éducation, de santé et de manque d’opportunités. Les changements climatiques et les conflits transfrontaliers s’y ajoutent. Selon Plan international, les filles sont plus susceptibles d’être victimes de violences sexuelles dans les situations de conflit. Pour y remédier, le MINPROFF a organisé une séance de présentation le mardi 27 octobre 2024.
Selon Marie Thérèse Abena Ondoa qui présidait la cérémonie, « Ce document vise à susciter la prise de conscience par l’ensemble de la population, des inégalités et discriminations diverses auxquelles font face les filles et adolescentes, en vue de la proposition de stratégies novatrices susceptibles de favoriser leur pleine participation au développement ».Cette présentation officielle du rapport était le prétexte de mettre en exergue les défis et les opportunités auxquels font face les filles et les jeunes femmes, en l’occurrence dans les zones affectées par les conflits. C’est pourquoi dans le cadre des activités commémoratives de la Journée internationale de la jeune fille le 11 octobre 2024,la présentation a permis aux pouvoirs publics de focaliser l’attention sur des actions concrètes et mesurables pour améliorer la situation des filles et des jeunes femmes.
UA/CIEFFA
Mohamed Ibrahima Bah ; directeur pays de Plan international a proposé qu’ « il faut agir maintenant. Il faut déposer les armes. Il faut qu’on fasse la paix. Les filles doivent repartir à l’école et avoir accès à des soins de qualité ».Rappelons que le nouveau rapport vise à sensibiliser les membres du gouvernement, les partenaires au développement et le public sur les obstacles qui plombent l’épanouissement des filles et des jeunes femmes. C’est dans le but de mobiliser un soutien technique nécessaire pour l’élaboration des politiques et programmes adaptés. De sources officielles, ce document permettra aussi de favoriser la mobilisation et la présence des acteurs impliqués dans l’action humanitaire, le développement, les conditions des jeunes, de la jeune fille et des femmes, le financement dans le domaine de l’éducation, de la santé et de l’autonomisation économique.
Le gouvernement camerounais à travers ce rapport entend promouvoir la collaboration entre les différents acteurs dans le souci d’implémenter des stratégies efficaces qui visent à contribuer à l’amélioration des conditions de vie des filles et des jeunes femmes coincées dans des zones conflictuelles. La question de la promotion de l’éducation des filles et des femmes en Afrique, est l’une était au centre d’un Atelier organisé à l’intention des professionnels des médias du continent en présence des correspondants des médias étrangers .C’était à Nairobi au Kenya par le Centre International de l’Union Africaine pour l’Education des Filles et des Femmes en Afrique (UA/CIEFFA) du 26 au 28 septembre 2024.Thème choisi :La Campagne#AfricaEducatesHer(#AEH) :Rôle des Médias dans la sensibilisation à une Education de Qualité et un Apprentissage tout au long de la Vie pour les Filles et les Femmes en Afrique ».
Joseph kapo