Cameroun : préparatifs des fêtes de Noel et du Nouvel an 2025
Les denrées de première nécessité seront disponibles et accessibles.
En préludes aux festivités de fin d’année, pour ne pas attendre les dernières minutes, s’est tenue à Yaoundé mercredi 20 novembre 2024 une série de concertations. Moment au cours duquel les filières poisson, viande de bœuf, volaille, des oléagineux, riz et sucre ont été passées au scanner .Convoquées et présidées à Yaoundé à l’immeuble rose par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana,y prenaient part, les représentants des administrations sectorielles, le Conseil National de la Consommation (CONACO),les patrons d’entreprises et des assotions de protection et de défense des droits et intérêts des consommateurs.
Pour ne pas attendre les dernières minutes, de ces échanges qui se sont tenues dans le cadre républicain conformément aux directives présidentielles comme d’habitude, il en découle de nouvelles rassurantes pour les consommateurs. Pour le patron du Commerce, « Contrairement aux fake news qui ont circulé sur des manœuvres spéculatives qu’il n’y aura pas de produits sur le marché, sur des risques de pénuries… il apparait que ce n’était que des rumeurs. Des échanges, il ressort que le marché Camerounais sera largement approvisionné. Le Gouvernement travaille en étroite collaboration avec les opérateurs économiques .Les dispositions nécessaires ont été prises pour s’assurer qu’il n’y aura pas de pénurie sur nos marchés. Le Gouvernement veille en étroite collaboration avec les opérateurs économiques ».
Le ministre met en garde les récalcitrants : « Ceux qui veulent évoluer en marge de la loi, ils n’auront qu’à répondre de leurs actes aux travers des sanctions qui sont prévues. Nous allons élire domicile dans les marchés pour s’assurer que ces prix sont respectés. À partir du moment où l’offre est largement disponible comme ce sera le cas cette fin d’année, les populations peuvent faire confiance à leur gouvernement. Elles doivent aussi faire confiance à leurs représentants que sont les associations de protection, de défense des droits et des consommateurs .Les denrées de première nécessité seront disponibles et accessibles .Nos équipes vont élire domicile sur le terrain pour s’assurer que les prix sont respectés. Les contrôleurs sont sur le terrain. Ils y seront 24h/24 tous les sept jours de la semaine. Cette embellie confirmée résulte des précautions prises par l’Etat dans le cadre de la solidarité gouvernementale.
Le directeur en charge des productions animales au MINEPIA qu’assistaient les représentants des importateurs a énuméré parmi les mesures prises : la construction de nouveaux marchés modernes, et des infrastructures de conservation…dans le cadre de la politique de l’import -substitution. Selon ses propos, dans le cadre des approvisionnements des marchés en produits halieutiques, des mesures sont prises par les importateurs pour garantir les approvisionnements des marchés -hors mis les fêtes fin d’année et se projeter sur 2025 qui sera une année particulière. « L’une des attractions pendant les fêtes sera le poisson d’eau douce .Beaucoup d’avis techniques ont été émis pour l’approvisionnement des marchés. Suivant les statistiques, il y a une stabilité en matière des importations. Nous délivrons des certificats, les marchés sont approvisionnés. Au niveau du marché local la production augmente. Depuis 2-3 ans, une action forte est menée pour inciter les populations à production locale. Les statistiques en termes d’aliments importés sont assez rassurantes ».
Abondant dans ce sens, Sa Majesté Flavien Kankeu directeur à Congelcam s’est prononcé : « En termes de quantité, on a tellement importé pour les fêtes. Malgré qu’au port, il se pose parfois le problème de devises qui renvoie des bateaux vers les ports environnants, ils reviennent quand les produits approchent les dates de péremption. Nous nous apprêtons à nous installer à Kribi ».
Cargaisons flottantes
A l’issue des discussions avec les responsables des filières avicoles et bovines en présence Denis Koulagna koutou du directeur général de la SODEPA et du Syndicat national des bouchers du Cameroun, syndicat filière bovine Rencontre républicaine, le secrétaire permanent de l’IPAVIC Bertrand Onana a salué le soutien du MINCOMMERCE à l’Interprofession .La RCA, le Soudan où nous vendons ,ces pays disent que nos œufs sont des œufs chocolatés .Les marchés seront approvisionnés le poulet sera disponible .De nos jours, il y a une réduction du cheptel .Cette situation appelle une intervention urgente du gouvernement ».Les marchés seront approvisionnés malgré le problème d’approvisionnement en matières et la hausse vertigineuse des prix du maïs.
Sur instructions du ministre du Commerce, une équipe est à pied d’œuvre pour examiner la possibilité d’un appui ponctuel d’accompagnement sollicité par les acteurs. Le président du Syndicat national des bouchers du Cameroun qui s’exprimait en présence du sous- préfet de Yaoundé 1er Harouna Nyandji Mgbatou ,a également tenu des propos rassurants : « Tant que les bouchers auront de la viande nous mettrons de la viande à la disposition des consommateurs »
La Filière des Oléagineux a brillé par la participation des membres du Comité de régulation de la filière huile de palme brute conduits par le maire de Dschang Jacky Kemleu Tchabgou /secrétaire général de l’Association des raffineurs des Oléagineux du Cameroun (ASROC). « Notre présence vise à rassurer nos compatriotes qu’il pourront trouver de l’huile sur le marché aux prix accessible et raisonnable. Nous sommes obligés d’importer huile de l’huile de palme brute dans la perspective d’éviter les pénuries. Il n’y aura pas de pénurie. Nous allons tout faire …, l’huile raffinée sera disponible à un prix accessible aux consommateurs malgré la conjoncture internationale».
D’autres filières ayant suscité d’intenses discussions ponctuées par l’engagement des acteurs à poursuivre l’approvisionnement des marchés sont celles du riz et du sucre. Le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana a recommandé aux importateurs de riz de profiter l’embellie actuelle à l’international et de la libéralisation du secteur par l’Inde inonder nos marchés. « Vous pouvez vraiment dormir tranquille. Il y a du riz sur le marché, l’arrivée du riz indien est une bouffée d’oxygène qui va aider tout le monde », rétorqué Mohaman Dabo un importateur. L’interprofession sucrière a bouclé les concertations. Selon jean François Nsama Etoundi son président qu’assistait le directeur général de la SOSUCAM, qui après avoir rassuré quant à la disponibilité du sucre, a présenté quelques difficultés telles les cargaisons flottantes à Douala.
Joseph Kapo