Ethiopie : des cures de désintox pour les accros du khat
Quand l’Ethiopien Yonas Getu Molla a commencé à mâcher du khat, il était étudiant en architecture et trouvait dans cette plante euphorisante l‘énergie pour rester éveiller et étudier jusque tard dans la nuit.
Mais quand ses amis et lui-même refermaient leurs bouquins, leur cœur battait la chamade et ils se mettaient en quête d’alcool fort ou de cannabis pour contrebalancer les effets du khat, similaires à ceux des amphétamines, afin de trouver le sommeil.
Pour Yonas, aucun doute : la consommation de khat l’a conduit à développer des addictions à l’alcool et à la drogue, et lui a coûté sa carrière, ses économies et le respect de son entourage.