Transport aérien : un projet de construction du plus grand aéroport africain annoncé en Ethiopie

Le gouvernement Ethiopien et le groupe de la Banque africaine de développement ambitionnent de révolutionner le secteur du transport aérien africain. Les deux parties ont signé le 14 mars 2025 une lettre d’intention de partenariat en vue de la construction à Addis-Abeba du plus grand aéroport du continent.
Le projet d’un montant de 7,1 milliards d’euros vise à tripler la capacité aéroportuaire de l’Ethiopie à l’horizon 2040.L’objectif principal de ce mégaprojet qui sera mis en service en 2029, est d’accueillir par an 60 millions de passagers. La compagnie nationale Ethiopienne Ethiopian Airlines occupe la position de leader avec un chiffre d’affaires de 7 milliards de dollars pour l’exercice 2023/24 pour 17,1 millions de passagers. Haut du formulaire
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peuplée de Peuplée de 128,7 millions habitants, l’Ethiopie envisage la mise en place de cette infrastructure dans la localité de Bishoftu, située à une quarantaine de kilomètres au Sud-Est de la capitale Addis-Abeba. Le projet s’évalue à un montant de 1015 milliards de birrs. D’ici 2040, le nouvel aéroport ambitionne d’accueillir 60 millions de passagers par an .Sa réalisation le placerait au niveau de celui de Roissy-Charles-de-Gaules (67 millions en 2023) ou de Francfort en Allemagne (59 millions en 2023). Il remplacera l’actuel aéroport international de Bole à Addis-Abeba, qui dispose d’une capacité maximale de 25 millions de passagers par an.
Programme de Développement des Infrastructure en Afrique (PIDA)
Les autorités éthiopiennes précisent que : « Ce nouvel aéroport international stimulera non seulement le développement économique de l’Ethiopie. Il renforcera également la connectivité et l’intégration aériennes mondiales de l’Afrique, consolidant ainsi le statut de plaque tournante de l’aviation du continent». Ce méga-projet d’un montant de 8 milliards de dollars est favorisé par la bonne santé économique de la compagnie Ethiopian Airlines (6,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires 2024), contrôlée à 100 % par l’État. Fondée en 1947, elle est la première compagnie aérienne d’Afrique en termes de passagers transportés, de destinations desservies, de taille, de flotte et de revenus. Cette société qui parvient à desservir tous les continents du monde, grâce au développement du fret, a réussi à résister économiquement à la crise favorisée par la pandémie du corona virus.
A travers la lettre d’intention conjointement signée par la Banque africaine de développement (BAD) et la compagnie aérienne nationale Ethiopian Airlines , l’avenir se dessine en rose pour les passagers africains en matière de transport aérien . Signalons que l’actuel aéroport international de Bolé, qui atteint ses limites, enregistre par an 17 millions de voyageurs. L’objectif des autorités est de tripler les capacités d’accueil du pays pour atteindre, d’ici à 2040, 60 millions de passagers. Ce mégaprojet mis en place depuis 2018, ambitionne de renforcer le statut de l’Éthiopie comme plaque tournante du transport aérien sur le continent. Les populations africaines avec cette lettre d’intention s’impatientent de voir se réaliser cette initiative qui rentre dans le cadre du Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA) ; l’un des programmes phares de l’Union africaine .Ce programme a rassemblé plus d’un millier de participants du 25 au 29 novembre 2024 à Addis-Abeba en Ethiopie dans le cadre de la 8e Semaine du PIDA organisée par la Commission de l’UA et l’AUDA -NEPAD.