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April 19, 2024
POLITIQUE

Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la crise au Mali Les Chefs d’Etat proposent un « gouvernement d’union nationale »

  • juillet 28, 2020
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Sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la crise au Mali Les Chefs d’Etat proposent un « gouvernement d’union nationale »

Réunis en urgence, le lundi 27 juillet 2020, pour tenter de trouver une sortie de crise à la situation qui prévaut au Mali, les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont demandé aux parties en conflit de s’unir dans un gouvernement d’union nationale. Lors de cette rencontre virtuelle, le Président Malien a dit toute sa colère contre l’attitude de l’Imam Dicko.

Les Chefs d’Etat de la CEDEAO ont recommandé aux parties prenantes de la crise au Mali un « gouvernement d’union nationale », en vue d’amorcer une sortie de crise rapide. Il s’agit pour les  Chefs d’Etat de la CEDEAO de mettre fin à une situation qui risque d’avoir des conséquences insoupçonnées tant les parties au conflit n’arrivent pas à s’accorder sur le minimum.

Cette rencontre intervient à la suite de l’échec de la médiation expresse qu’ont tenté jeudi dernier trois chefs d’Etat dont Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire. Ils y étaient eux aussi après l’échec de l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan. Tous se sont heurtés à l’intransigeance du meneur de la contestation, l’Imam Dicko.

Présent à ce sommet virtuel avec ses pairs, le Président Malien IBK n’a pas manqué de dénoncer avec véhémence les agissements de l’Imam Dicko qui selon lui poursuit un noir dessein. En effet, lors de son intervention devant ses pairs, Ibrahim Boubacar Kéita a estimé que l’Imam Dicko est « acculé » dans sa mission sombre d’après IBK.

De fait, pour le Président Malien, « Le but de ces manifestations organisées par l’imam Dicko est de conduire à une transition dirigée par le célèbre marabout et qui devrait ouvrir la voie à un État islamique ».

Il s’agit à en croire le Président Malien d’un coup de force pour renverser un régime démocratiquement élu par la force et installer une nébuleuse à la tête du Mali. « C’est là, la rançon de guerre de l’imam Dicko, un crime impardonnable. », a fustigé IBK qui devra s’apprêter à croiser le fer avec ses contempteurs si toutes les options de sortie de crise échouent.

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Hommes d'Afrique Magazine

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